Photo d'une casserole de boeuf bourguignon en train de cuire

Bourguignon de boeuf – Low Fodmap, sans gluten, sans lactose

Il paraît que c’est un incontournable ; je rajouterais que c’est un plat réconfortant.  

Voici une proposition de recette qui s’éloigne de la recette traditionnelle. Elle a le mérite de ne pas contenir d’oignons, ce qui pour des raisons de régimes particuliers peut être intéressant. Pour les régimes low fodmap, c’est idéal.  

Pour les régimes sans gluten et sans lactose, il y a aussi des précisions dans la recette.  

L‘idée est de pouvoir continuer à manger des plats qui nous plaisent, malgré les besoins spécifiques côté bouffe dans la famille. Et promis, on y retrouve le goût de nos souvenirs ! 

Sorry, on a pas d’alternatives végé qui sont digestes pour les besoins spécifiques dans la famille, donc c’est à ma connaissance le seul régime alimentaire qui ne trouvera pas son compte ici. 

Si vous ne rencontrez pas les problèmes évoqués ci-dessous, remettez des oignons à la place des navets et allez sur marmiton, vous allez me casser ma recette adaptée.  

Commençons par les ingrédients, parce que bon, pour rater une recette, la base c’est de ne pas les avoir.  

Pour quelques personnes (ça dépend de l’appétit des convives comme toujours) :  

  • 1,4 kg de viande de bœuf (viande à carbonades ou paleron, ou jaret)  
  • 1,4 kg de carottes  
  • 900 gr de navet (3 gros navets, l’équivalent de 3 oignons). Surtout prenez des gros, les petits sont chiants à éplucher  
  • 400 gr de lardons fumés 
  • 400 ml de fond de bœuf (pour les régimes sans lait ; pas uniquement sans lactose : bien vérifier le fond de bœuf, certains contiennent du lait dans les arômes). 
  • 2 bouteilles de Bourgogne (ou plus si vous voulez servir le même au moment du repas).  
  • 2 bouquets garnis  
  • Du beurre 
  • De la farine (sans gluten) 
  • Du poivre 

NDLR : Pourquoi 1,4 kg de viande? Parce que c’est le paquet que j’ai acheté et qu’il n’y avait pas moins ; à vous de faire la règle de 3.  

Mais globalement, autant de carottes que de viande, pour remplacer les oignons, compter 300 gr de navet pour un oignon. Et on compte un oignon par 500 gr de viande.  

Les lardons ? C’est pas une science exacte hein, parfois faut faire selon son goût…  

Une bonne base est de compter 300 gr de viande par personne (ma meuf s’étouffe devant cette information). S’il en reste on réchauffe et c’est trèèèès bon.  

Une fois qu’on a tout, plus qu’à se lancer et faire les choses dans le bon ordre. 

La première étape sera de préparer les légumes, histoire de pouvoir les mettre dans la marmite au bon moment. Comme ce sera une préparation longue, une bonne marmite en fonte fera l’affaire. Sinon ça risque d’attacher pendant les 3 heures de mijotage.  

Donc, éplucher les carottes et les couper en rondelles. Pas trop fines, pas trop grosses. #titre 

Les mettre dans un saladier. 

Eplucher les navets et en faire des dés (plus petits que les carottes, ainsi ils vont fondre un peu et continuer à donner l’illusion des oignons). Les mettre dans le même saladier.  

Ensuite, dans la marmite, à feu vif, faire revenir les lardons et la viande dans du beurre. Ou pas. Les lardons rendant déjà de la graisse, ça n’attachera pas. Donc pas obligatoirement de beurre (avec ou sans lactose, par contre on a pas testé la margarine), intéressant pour ne pas mettre de lactose (cette partie de la recette ressemble beaucoup à « ça dépend des cantons, en Suisse).  

Si ça rend du liquide on ne s’inquiète pas, on va de toute façon tout noyer dans du liquide après.  

Une fois que les morceaux de viande sont bien dorés, on vide le saladier de légumes dans la marmite. On remue une bonne fois. On saupoudre de farine (on saupoudre on a dit, on fait pas un pain ici) et on remue une bonne fois (oui, encore) avant de laisser revenir 2-3 minutes. Pas besoin de timer, c’est pas une science exacte on a dit.  

Une fois que le timer a sonné (ou pas), on peut verser le fond de bœuf et remuer.  

C’est là que ça devient intéressant, on débouche une bouteille de Bourgogne. Et on le goûte. On ne sait jamais qu’il soit bouchonné. Pas besoin de carafer, si le vin est bon, il file directement dans la marmite jusqu’à recouvrir complètement ce qu’il y a dedans. Et l’autre bouteille ? Ben avec les quantités de la recette initiale, elle est nécessaire. Alors on l’ouvre (et on la goûte !) pour terminer de recouvrir.  

Et on ne s’inquiète pas, vu le temps que ça va mijoter, il n’y aura plus du tout d’alcool à la fin.  

Une fois que tout est bien recouvert, on rajoute les bouquets garnis, on remue le tout et on laisse mijoter pendant 3 heures et remuant de temps en temps.  

Au bout des 3 heures, c’est prêt. Vous pouvez déguster directement ou attendre le lendemain pour réchauffer. Ca fait partie de ces plats qui sont presque meilleurs le lendemain.  

Vu la quantité de carottes et de navets, pas besoin d’un légume supplémentaire, vous pouvez accompagner de pommes duchesses par exemple. Elles ont ce mérite d’être sans chapelure et sans gluten (pas toutes, regardez les étiquettes, lire normalement vous savez faire si vous en êtes à ce stade de la recette). Il y a aussi moyen de les faire sans beurre, donc sans lactose/lait.  

Et on boit quoi avec ça ?  

On peut évidemment servir le même vin que celui qui a servi à la cuisine s’il est bon.  

Ou si comme moi vous aimez les rouges avec des tanins robustes, vous pouvez vous diriger vers un Malbec.  

Bon appétit !  

PS : pour un repas de fêtes, vous pouvez remplacer le boeuf par du marcassin.