Fabcaro

Gnnnnnnnnnn

Très très très convaincue par l’hilarant Zaï Zaï Zaï Zaï - Editions Six pieds sous terre, j’ai ouvert les yeux fermés (HAHAHA. Cette chronique est écrite sous Valium, soyez très gentils) Et si l’amour c’était d’aimer ? - Editions Six pieds sous terre.

On y reconnaît en trois secondes la patte que j’aime déjà de Fabcaro. Inspiré du désuet format roman photo, c’est hilarant. Je ne peux pas te décrire le bordel. Je peux juste te montrer quelques planches, et te dire que tu devrais le lire. C’est un peu le problème avec Fabcaro : quand tu tentes de décrire, tu donnes pas envie. Alors qu’ici à la base t’es quand même sur un site qui est censé te donner envie de lire/écouter/manger/vivre des trucs. ENFIN BON NE ME CASSEZ PAS LES COUILLES. LISEZ.

Du coup, hyper sûre de moi, heureuse de découvrir un mec dont je ne connais pas le travail et qui a énormément publié, je me sens comme Picsou qui saute dans sa pièce remplie d’Or. Et là, soudain, inopinément, brusquement, immédiatement, brutalement et tout à coup, mon deal de BD au taf m’apporte Carnet du Pérou (publié chez Six pieds sous terre). Joie, me dis-je. QUE NENNI.

Comment vous dire. Voici le pitch du quatrième de couverture :

Et voici la planche que j’ai préférée :

Voilà. C’est une grosse bouse. Clairement j’ai l’impression d’être passée à côté du truc. Mais en attendant : c’est pas drôle (et ça tente de l’être, je crois ?), c’est un carnet de voyage qu’il n’a vraisemblablement pas fait (ou fait ? ou tente de nous faire croire qu’il l’a fait ? on s’en tape), un peu dénigrant sur le pays, et surtout j’ai eu la vague impression qu’il cherchait à me prendre pour une conne mais on se marre allez on se marre, nan… nan ? Voilà. Une bouse. Je n’ai rien été lire sur les Internets au sujet de la BD pour ne pas tromper mon jugement. Si ça se trouve la terre entière crie au génie. Moi je crie au papier toilette.

Comme l’idée d’#HNTBUGBDN n’est pas de bêtement descendre ce que je n’ai pas aimé, vous vous doutez bien que mon expérience n’a pas pris fin après ce carnet du Pérou. J’avais envie de lui laisser une dernière chance, à mon Fabcaro. Ce type dont j’aime profondément l’humour et l’univers absurde. Ni une ni deux, j’attaque Moins qu’hier (plus que demain), publié chez Glénad (Glénaaarg!) en 2018.

Au programme, des capsules d’une planche sur des situations de vie et de couple. J’ai ri souvent tout en restant de marbre parfois. Peut-être qu’enchainer les deux n’était pas la meilleure idée du monde ? Bref, Zaï Zaï Zaï Zaï garde ma préférence pour le moment.

Donc : Fabcaro, continue ce que tu sais faire, l’humour. C’est comme ça que je t’aime. Et si tu veux t’éclater à écrire des trucs nazes pour changer, merci de nous prévenir avant. Sans rancune, je te lirai encore et encore. On reste amis ?

#HNTBUGBDN : Ne pas lire Carnet du Pérou, mais lire Zaï Zaï Zaï Zaï, Et si l’amour c’était d’aimer ?, et Moins qu’hier (plus que demain), et sûrement des tas d’autres que je n'ai pas encore eu l’occasion de lire. Dis-moi si je suis passée à côté d’un chef d’œuvre ! Stay tuned. Bisous.