#9 Le petit son pour tes petites oreilles : Paul & Fritz Kalkbrenner

Attention attention, aujourd’hui je te parle des frères dont personne ne sait écrire le nom (ou alors c’est juste moi ? Complètement possible. Blblblblbl) : Fritz & Paul Kalkbrenner.

Ils sont allemands. Et doués. Voilà terminé bonsoir, c’était le #HNTBUGBDN le plus court de l’histoire.

Sans déconner, c’est de l’électro/techno. NE RECULE PAS, RESTE. Oui, parfois, toi là le naze, tu te dis l’électro/techno bof non, c’est quand même que des ordinateurs et de mon temps et gni et gna. Taggle.

Donc. Paul et Fritz sont doués. Individuellement et en duo. Les mecs font du tout-terrain quoi (quoi que je suis très rarement convaincue par leurs morceaux en collab’ avec d’autres artistes, mais c’est une autre histoire. Tout le monde n’est pas Britney Spears) (quoi, quel rapport ? Mais chut !)

En 2008, ils pondent la BO du film Berlin Calling et dedans, il y a le morceau qui lancera la fusée de leurs carrières respectives : Sky and Sand. Et là, clairement, on est sur un tube universel, qui s’incruste dans ta tête comme une moule s’attache à son rocher. Et, comme tout le monde, tu te dandines tout l’été sur ce son.

 

Sauf qu’en fait, il y a plein de trucs produits avant (et après) qui en valent la peine, et qui prennent un peu plus de risques. Je t’invite à aller faire un peu ton marché dans tout ça. Je ne peux pas tout faire à ta place, j’ai pas le temps, j’ai matériellement pas le temps de faire ça (tu l'as?).

Mais puisque quand même tu es là pour tenter de te convaincre que la techno c’est pas que de la merde, je vais te guider un peu.

ATTENTION MISE EN CONTEXTE.

Le grenier Ucclois, un soir moite d’été, tu as chaud, tu es crevée, tu te sers un Pulco, quand soudain, tu pleures pour décompresser. Tu sais, le gros sanglot qui vient de nulle part mais qui doit sortir parce que la vie ça va mais c’est dur un peu quand même ? C’est exactement ce qu’il m’est arrivé en 2014, quand j’ai lancé le vinyl de Ways over Water sur ma platine. Fritz Kalkbrenner (oui ben quoi on a tous son préféré dans une fratrie, ne me juge pas comme ça) signe là un album qui : fait du bien. Mention spéciale à Back Home, Heart of the Cit, The Sun, One of These Days et Front of the World (oui bon ne me casse pas les couilles, écoute tout l’album, et dans le bon ordre s’il te plait).


 

Bon, depuis, Roger a mangé un bord du Vinyl. Et à chaque fois que je le remets sur ma platine, je repense à ce soir moite d’été, où j’ai dansé à poil, hilare de fatigue, sur tout l’album, à en m’endormir d’épuisement. Et depuis, souvent, je réécoute les Kalkbrenner quand je traverse des trucs très intenses. En ce moment, je traverse un truc très intense. Et super positif. L’album porte, il accompagne, il fait le taf. Si tu cherches une porte d’entrée à un style de musique que tu n’écoutes pas, c’est probablement celle-là.

#HNTBUGBDN : avoir une BO des moments intenses de ta vie. Ça aide. Et c’est chouette

(oh et si un jour tu as l’occasion d’écouter l’un ou l’autre ou les deux en live mais en dehors d’un contexte de festival, je te le conseille puissance 20 millions).